La Mille et deuxième nuit
Monsieur, quoique vous soyez littérateur, vous devez avoir lu les Mille et une Nuits ?", demande au narrateur Schéhérazade dès qu'elle se présente à lui, au seuil de son salon, sur le ton de l'ironie, car nul n'est censé, dans les années 1840, ignorer l'œuvre qui remporte depuis plus d'un siècle un immense succès dans la traduction d'Antoine Galland.
Un feuilletoniste se voit contraint de raconter une histoire pour que Schéhérazade, dont l'inspiration s'est tarie, soit une fois de plus sauvée par la création littéraire. Il se transforme donc en un "parfait magicien ès lettres françaises"...