Journal 1997-1998 : Le grand large du soir
Au soir de sa vie, et jusqu'au mois précédant sa mort, Julien Green écrit chaque jour dans son Journal au fil des événements, de ses lectures, de ses pensées, il adopte tour à tour un ton poétique et critique, mêlant sagesse, humour et mélancolie.
On (re)découvre un écrivain très lucide sur son temps, livrant ses pensées, ses émotions, ses colères et ses inquiétudes à cœur ouvert, avec une grâce, une modernité et une franchise étonnantes. Surtout, à chaque ligne, à chaque instant, on sent un double impératif l'habiter, exigeant et magnifique la foi et l'écriture. Voici donc un testament littéraire très personnel, suivi d'une postface de son fils adoptif Jean-Eric Green, où la tristesse de voir partir un être aimé s'exprime avec une touchante pudeur.