Une femme de cran et autres nouvelles
La femme à laquelle je faisais allusion s'appelait Passuk. Je l'ai achetée en bonne et due forme à sa tribu, qui était de la côte et dont le totem chilkat était dressé à l'extrémité d'un bras de mer. Mon coeur n'a rien eu à voir là-dedans et je n'ai même pas examiné si elle était belle ou pas. Car ses yeux n'ont guère quitté le sol, et elle était timide et craintive, comme le sont les filles lorsqu'elles sont jetées dans les bras d'un inconnu. »
Dans un Grand Nord impitoyable où la nature et les lois ancestrales régissent l'existence des habitants, Jack London dépeint les destins mêlés d'hommes et de femmes téméraires, dignes, mais aussi vulnérables. Et quand la mort entre en jeu, le courage ne se manifeste pas toujours là où on l'attend.