Spinoza encule Hegel 3 : Avec une poignée de sable
Le jour maudit du partage des manuscrits est arrivé. Sur la place de la Concorde (tu parles), tous les spadassins, mercenaires et hommes de main à la solde des Maisons d'Edition, empires sans foi ni loi, sont là, cherchant à repérer ce qui dans le tas déposé de textes divers sera propre à perpétuer leurs pouvoirs et leur richesse.
Ce qu'ils ne savent pas, ces inconséquents à la vue basse et au portefeuille cousu de fil blanc, c'est que parmi les manuscrits, il y a celui de Julius Puech, ancien guide de la Fraction Armée Spinoziste, d'illustre et mythique mémoire. Cet adolescent magnifique y narre une certaine sorte de vérité paternelle, pour éviter aux thuriféraires de l'abimer et de la changer à leur profit.
Et puisque ce manuscrit brûlant ne sera pas pris par les Zediteurs, le fils de Spinoza décide alors de reprendre l'atavique flambeau et de régler ses comptes littéraires à sa façon.