MME DE CHAIMPCEINAIS, à la suite du premier rendez-vous de la rue de la Baume, s'interroge sur ses aptitudes amoureuses. Elle a des scrupules de conscience catholique. Elle consulte Renée Bertin d'une façon détournée. Les nouveaux rendez-vous qu'elle accorde à Sammécaud maintiennent leur liaison dans l'ordre de la tendresse chaste.

Haverkamp reçoit un visiteur d'aspect cossu, que l'agence intéresse, et qui revient quelques jours après. Il pressent Haverkamp au sujet d'une affaire assez mystérieuse, où les jésuites sont mêlés : un domaine, à Saint-Cyr, dont l'adjudication doit avoir lieu bientôt. Haverkamp flaire une faveur du destin. Sa bonne humeur le mène dans une maison accueillante. Il a d'autres entrevues avec son visiteur : M. de Lommérie, et deux amis de ce dernier. Il va examiner sur place une localité :, La Celle-les-Eaux, où végète une petite source minérale; en rapporte, par amusement, une bouteille, qu'il charge un pharmacien de faire analyser. Il continue avec MM. de Lommérie et consorts l'étude de l'affaire de Saint-Cyr. Entre-temps, il reçoit les résultats de l'analyse, et va les soumettre au professeur Ducatelet, qui habite avenue Hoche; Haverkamp envisage de lier l'affaire de Saint-Cyr à une mise en valeur de La Celle-les-Eaux promue au rang de station thermale.

L'abbé Mionnet a une conversation réticente avec le curé Sichler. Il est d'autre part le sujet d'un échange de propos entre le marquis de Saint-Papoul et le comte de Mézan.

Pour se préparer à une réunion décisive où se jouera le sort de son projet de station thermale, Haverkamp fait à travers Paris une promenade de spécialiste « passionné ». Puis il se rend à la Sanction et négocie avec P. Lafeuille l'affermage de la rubrique immobilière.

Sammécaud raconte à Marie une scène de ménage. De son côté, elle lui révèle l'existence du petit Marc de Champcenais, enfant anormal, qui vit chez de pauvres gens, dans la forêt d'Othe. Leur émotion. ? Quinette va passer la soirée chez Estrachard, qui lui fait entendre plusieurs de ses productions artistiques.

Réunion d'un groupe de capitalistes chez M. de Lathus, ami de M. de Lommérie. Haverkamp fait un brillant exposé. La société immobilière de La Celle-les-Eaux est fondée au capital de trois millions.

Sammécaud et Marie vont voir le petit Marc dans la forêt d'Othe. Sammécaud examine l'enfant. Il donne à Marie un avis plutôt encourageant, et lui conseille de placer Marc en Angleterre. Marie, émue et reconnaissante, se donne à Sammécaud dans une chambre d'auberge.

En revenant de la Chambre, où il a fait une intervention éclatante, Gurau, rêve à la Révolution, qu'il croit prochaine, et au rôle qu'il y jouera. Il rencontre à la Sanction Treilhard et Avoyer. Il va finir son article à l'imprimerie.

Marie et Sammécaud font le voyage d'Angleterre, pour y préparer l'arrivée de Marc. Ils séjournent à Londres. Leurs impressions. Leurs plaisirs. A La Celle, les travaux commencent. Haverkamp se débat avec les entrepreneurs. L'architecte Raoul Turpin. Ses idées et ses façons. Les édifices qu'il projette.

Premier mai 1909. Haverkamp, Turpin, MM. de Lommérie et Scharbeck déjeunent ensemble à La Celle. Ils causent de la situation sociale, de l'état d'esprit de la classe ouvrière. Physionomie du Premier mai à Paris. Gurau se promène, insatisfait. Sammécaud et Marie se retrouvent rue de la Baume. La comtesse fait un aveu pénible. Elle est enceinte. Et les circonstances sont telles, que son mari ne pourra pas se méprendre sur le caractère adultérin de cette grossesse. Marie est désespérée. Sammécaud fort inquiet. Puis ils se laissent aller à un sentiment de résignation, d'abandon à la commune misère humaine.