Il faut chanter Isabelle
Le soir où, flânant dans les rues de Saint-Étienne, le commissaire Laverdines, intrigué par un attroupement, découvre, par hasard, un double suicide, il n'en croit pas ses yeux : la femme qui gît là, dans son sang, est cette quadragénaire qu'il a convoyée l'après-midi même depuis Annonay. Elle avait, disait-elle, manqué le dernier car. Son mari devait être fou d'inquiétude et ils n'avaient pas le téléphone...
Quelques instants après, elle parlait de lui téléphoner... Cette blonde, encore appétissante, avait quelque chose d'étrangement nerveux. Elle paraissait affolée. En tout cas, elle mentait sans relâche.
Et puis, il y avait cette amie, Isabelle, pour laquelle elle semblait se faire tant de souci...