Lettres aux petites fermières
Entre février 1933 et mars 1953, Colette écrira 264 lettres à Yvonne Brochard (relieuse d'art et professeur) et Thérèse Sourisse.
Les deux femmes décident, par choix, par goût de la campagne et des animaux, de devenir fermières ; les " petites fermières " de l'Etoile Vesper.
La Colette de cette ample correspondance n'est pas seulement, loin s'en faut, la femme de lettres, mondaine et adulée. On la découvre au quotidien, sous son vrai visage pragmatique, impétueuse et caustique, mais aussi tendre et émouvante, pleine de verve lorsqu'elle croque, d'un trait vif et rapide, le portrait de personnalités comme jean Cocteau ou Édith Piaf.
Cette correspondance nous éclaire également sur un secret important : " Pour moi, vous êtes toutes deux debout sur le seuil d'un royaume qui m'appartint autrefois et que vous me rendez quand vous parlez de lui.
" Les Petites Fermières auront joué un rôle capital, tant au présent que dans les souvenirs et l'imaginaire de l'auteur.