Les mains au dos
Il y a plusieurs façons de se dresser contre la guerre : la maudire, dépeindre les horreurs qu'elle commet, étaler son absurdité.
Dans ce roman à sketches, Jean Anglade se jette dans une entreprise difficile : faire rire d'elle. Car le ridicule peut démolir autant et plus que l'invective.
En fait, c'est l'histoire de sept hommes dont les noms figurent sur un modeste monument aux morts de 1914-1918.
Chacun était de son vivant affligé d'un problème insoluble : la guerre a résolu ces sept problèmes.
Le roman a inspiré à Patricia Valleix un très beau film qui a obtenu à Aurillac le premier prix du cinéma rural.