La Saga des Pitelet
Les Ventres jaunes, La Bonne Rosée, Les Permissions de mai : la grande saga de la famille Pitelet, couteliers de Thiers qui couvre près d'un siècle de vie auvergnate.
La fierté et la vie d'une communauté d'artisans avec ses rites et ses coutumes racontée par « un enfant de Thiers », Jean Anglade né au pays des couteaux.
Les « Ventres jaunes » sont la fierté de l'artisanat auvergnat. Ils ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. « Mariés à leur planche, beaucoup plus qu'à leur femme », les émouleurs aiment profondément leur métier et s'épuisent seize heures durant, couchés sur le ventre. Maurice Pitelet, dit « Tchoucossa », s'enorgueillit d'appartenir à « l'aristocratie » de la profession coutelière et souhaite pouvoir transmettre le flambeau à l'un de ses fils.
De 1883 à 1968, s'égrènent les années laborieuses d'une famille attachante avec ses coups d'éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles et pittoresques avec en filigrane près d'un siècle d'histoire.