Quelqu'un va venir - Le fils
Aussi curieux que cela puisse paraître, les pièces de Jon Fosse dégagent une lumière. Une lumière très particulière qui rappelle celle des peintres scandinaves. Une lumière blafarde, comme à l’occasion d’une éclipse de soleil qui, néanmoins, fait clairement apparaître les contours des personnages et des objets. Le langage simple et répétitif, qui révèle la solitude hantée des humains, tout comme l’isolement dans l’espace et le temps au ralenti font de ses pièces des instants de grande émotion, où l’auteur atteint le but qu’il s’est fixé : « Créer des moments où un ange est en train de passer sur scène.