Portraits acides et autres pensées édifiantes
Philippe Meyer démontre avec classe que l'impertinence se reconnaît à sa pertinence et à sa façon de prendre les modes et les idées reçues à rebrousse-poil. Le chroniqueur matutinal de France-Inter a fait les délices de ses auditeurs (et de ses lecteurs) en s'interrogeant sur des sujets aussi résolument mineurs que la marine bolivienne, le thème astrologique des chats ou la surface du carré d'agneau, mais aussi en exerçant sa verve aux dépens des puissants de notre société, qu'ils appartiennent au monde de la politique, à celui des médias ou du show-business.
Longtemps sa devise fut : "Personne n'est parfait". L'observation de son époque l'a conduit à ajouter : "À ce point-là, il y a du rab' d'abus".
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4° de couverture (Edition source : Le Cherche Midi - 02/1999) ISBN : 2862746290
Dilettante éclairé , comme l'a baptisé Le Monde, satiriste bien élevé et aussi précis qu'un bourreau chinois (Le Point), humoriste humaniste (Le Nouvel Observateur), moraliste amical et amusé (L'Express), Philippe Meyer illustre de mille manières cette pensée de Flaubert : Rien n'est plus sérieux en ce bas monde que le rire . Il démontre que l'impertinence se reconnaît à sa pertinence et à sa façon de prendre les modes et les idées reçues à rebrousse-poil. Convaincu avec Montesquieu que la gravité est le bouclier des sots , le chroniqueur matutinal de France Inter fait les délices de ses auditeurs (et de ses lecteurs) en s'interrogeant sur des sujets aussi résolument mineurs que la marine bolivienne, le thème astrologique des chats ou la surface du carré d'agneau, mais aussi en exerçant sa verve aux dépens des puissants de notre société, qu'ils appartiennent au monde de la politique, à celui des médias ou du show-business . Longtemps sa devise fut : Personne n'est parfait . L'observation de son époque l'a conduit à ajouter : A ce point-là, il y a du rab d'abus . Philippe Meyer occupe désormais une place à part d'où il peut à loisir étonner son monde en s'étonnant du monde.
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Un touriste se reconnaît au premier coup d'oeil. C'est un individu habillé d'une manière telle que, s'il se trouvait dans son propre pays, il se retour lierait dans la rue en se voyant passer.
Les Français, comme on le sait, ne massacrèr en personne en Amérique. Tout au plus firent-ils rendre l'âme à quelques sauvages, mars c' étai pour leur apprendre qu'ils en avalent une.
COLLECTION « LES PENSÉES