Omar m'a tuer
Le 24 juin 1991, le corps sans vie de Mme Marchal est découvert par les gendarmes de Valbonne. Sur une porte de la chaufferie, des lettres de sang accusent : OMAR M'A TUER. Le lendemain, Omar Raddad, père de deux enfants, jardinier de la victime, est arrêté. Son destin est scellé. Il est condamné à dix-huit ans de prison. Sans mélo ni fioritures, Jacques Vergès présente les pièces d'un dossier boiteux. Il dénonce les désaccords des graphologues, les pressions subies par le jury, les failles d'un système décrié par beaucoup. Le célèbre avocat, poursuivi par la justice pour avoir contesté un verdict arbitraire, persiste et signe, offrant à l'opinion publique les moyens de juger. Source : J'ai Lu