Le central
Sur la place Corbis, à Belfort, un rendez-vous avait toujours lieu au Central dans les années 1960. Alain Gerber évoque avec tendresse et humour ce café, et surtout ses habitués. Le gérant, Serge, par un beau samedi, observe la terrasse très animée et les habitués assis à leur place réservée. Mais il doit abandonner sa vigilance auprès de la clientèle à ses serveurs, car il lui faut gérer un problème personnel dont il veut taire l’importance. D’ailleurs, mademoiselle Suzette grignote discrètement son croissant acheté ailleurs, avec la complicité des serveurs, comme tous les jours. Le docteur Waldberg savoure le respect qu’il inspire. Personne n’ose le déranger, il n’aime pas la bande d’étudiants qui s’installe à coté et «u2009sollicitent le juke-boxu2009». Le professeur d’Histoire a commandé son petit jaune gommé et déteste la musique… Cette comédie humaine très chaleureuse et émouvante dresse le portrait de «u2009vies minusculesu2009» figées dans leur passé et rêvant d’avenir, accompagnée de musique jazz, bien entenduu2009!