Chacun son tour
Marcantonio Raví est un père soucieux du bonheur de sa fille ; c’est du moins ce qu’il affirme quand il prend la décision de la marier à un homme riche, de cinquante ans son aîné. Dans une petite bourgade sicilienne, il y a là de quoi jaser, s’émouvoir, se battre en duel et intenter des procès. C’est ce dont va s’apercevoir Pepè Alletto, charmant jeune homme un peu mou qui se retrouve presque malgré lui proclamé prétendant.
Toute la verve de Pirandello, sa vivacité, son extraordinaire sens des dialogues se retrouvent dans ce roman, le deuxième qu’il publie, à l’âge de trente-cinq ans, en une sorte d’hommage à Agrigente, la ville qui l’a vu grandir.