Écrit pour la première fois au XIVe siècle après avoir traversé le temps de manière orale, Au bord de l'eau est un des grands classiques de la littérature chinoise et une des ouvres parmi les plus lues au monde. Le scénariste français Jean-David Morvan (Sillage, le Cycle de Tschaï) et le jeune dessinateur chinois Peng Wang (véritable star de la BD et de l'animation Internet dans son pays) signent une adaptation grandiose de ce récit épique racontant les exploits de 108 brigands d'honneur contre l'oppression impériale.

Au bord de l'eau (en chinois : Shui-Hu-zhuan, littéralement Le récit des berges) est l'un des quatre chefs d’œuvre de la littérature populaire chinoise.

Le texte est aussi fameux en Asie que l'Odyssée l'est en Occident. Comme le récit d'Homère, c'est un roman épique qui fut rédigé après plusieurs siècles de transmission orale. On estime que la version écrite par Shi Nai-an au XIVe siècle a été plus lue que la Bible. Depuis six siècles, tous les chinois connaissent cette histoire, qui s'est depuis propagée dans l'ensemble des pays asiatiques.

Là-bas, ces héros sont aussi connus que nos trois mousquetaires, et pourtant, ils ne sont pas 4... mais 108 ! Ces brigands d'honneur, luttant contre l'oppression, sont le représentation des 36 astres terrestres et des 72 astres célestes, libérés par un mandarin ivre de pouvoir. C'est pour lutter contre ce genre de personnage, inique et coutumier de l'abus de pouvoir, que ces rebelles au grand cœur s'uniront. Ensemble, ils défieront les autorités impériales qui oppressent le peuple pour leur seul bénéfice.

DANS CE VOLUME, VOUS APPRENDREZ :

- de quelle manière un être bouffi d'orgueil peut engendrer une rébellion contre le pouvoir qui l'emploie ;

- qu'un enfant jouant de la flûte peut mettre fin aux épidémies d'une nation entière ;

- comment un vil fainéant trouve le moyen de se faire nommer maréchal ;

- pourquoi un honnête maître d'armes peut se trouver condamné à l'exil pour cause d'antécédents familiaux ;

- que si l'on est capable de garder sa probité dans le malheur, on finit toujours par rencontrer des alliés ;

- grâce à quel entraînement un fils de paysans peut devenir un champion d'arts martiaux ;

et qu'un homme seul et déterminé est capable de vaincre une troupe de bandits.