Mon livre surprise
Poèmes oubliés
Celui qui oublie jouit
plus que celui qui se souvient :
il vaut mieux que je coupe la corde
qui me lie à une terre morte et encore neuve.
Un autre destin : moi, muet, je suis ici
et je parle, et eux – eux
qui ne savent que parler –
sont là-bas, loin, muets dans la lueur.