Signor Giovanni
L'érudit et archéologue allemand Winckelmann, célèbre apôtre du néo-classicisme, fut poignardé à Trieste, le 8 juin 1768, dans son hôtel, alors qu'il retournait de Vienne à Rome.
Il avait eu l'imprudence de montrer à son voisin de chambre des monnaies d'or et d'argent reçues en cadeau de l'impératrice Marie-Thérèse. Homicide par cupidité : l'assassin fut condamné à mort pour ce crime et, depuis, la postérité n'a pas changé d'avis. Dominique Fernandez, avec la rigueur de l'historien, le flair affiné et la distance ironique du " privé ", a rouvert le dossier du procès : bien des détails lui ont semblé étranges.
Et si un autre mobile avait poussé le meurtrier ? Et si Winckelmann, derrière son personnage officiel de savant, en cachait un autre, ambigu et mystérieux ?