Snoopy T27 - Salut l'artiste !
Charlie Brown aimerait bien trouver pour Snoopy un livre qui raconterait l'histoire d'une jolie princesse qui embrasserait une grenouille qui se transformerait en beagle... Mais la vie n'est pas un conte de fées, loin de là. Pauvre Snoopy ! Charlie étant obligé de partir quelques jours, il doit rester avec Linus et Lucy.
Une vraie vie de chien : il n'a pas le droit de monter sur le canapé, ni de se faire griller une brochette de marshmallows dans le jardin à deux heures du matin.
Et il s'ennuie de ce garçon à la tête ronde qui est censé revenir le chercher, mais il ne sait plus si ça fait cinq minutes ou cent ans qu'il l'attend, puisque les chiens n'ont pas la notion du temps.
Décidément, les Peanuts ont des sujets de méditation, ces temps-ci : Sally perd ses dents et les met sous l'oreiller comme tout le monde, mais elle apprend que la souris envoie les dents qu'elle ramasse à une usine de boules de billard. Est-ce correct ?
Snoopy, lui, a le vague souvenir d'un rat qui venait chercher ses crocs quand il était petit. Et à propos d'enfance, il s'est remis à son roman : "Je viens d'une famille très pauvre.
Nous étions si pauvres que nous mangions de la pâtée pour chats. Nous en sommes tous morts." En fait, il semblerait que personne ne soit mort, mais le chat était furax. Et maintenant, Snoopy est obsédé de cookies. C'est comme ça, quand on a été pauvre.
Et puis, il y a Lucy qui harcèle Schroeder sexuellement, et Linus qui essaie d'apprendre à Snoopy à courir après la balle, "les oreilles flottantes et la langue dehors".
Ça ne marche pas très fort, en fait. Snoopy reste digne, ses oreilles ne flottent pas et sa langue ne pendouille pas dehors, contrairement à celle d'Odie, le copain de Garfield, mais c'est une autre histoire...