Marcher - Une promenade en hiver
L'attitude de flâneur eÎntrique de Henry D. Thoreau était perçue comme provocation : il n'en avait cure parce la marche dans la nature était essentielle à sa liberté ; elle formait le coeur d'un art de vivre exigeant leurs heures de promenade chaque jour. Elle s'insérait dans son idéal de culture de soi. Marcher s'ouvre sur le ton du plaidoyer sente une lutte : marcher pour affirmer sa liberté d'homme, pour ancrer dans l'espace, fuir les villes et les clôtures et mieux penser le monde. Une promenade en hiver est l'évocation nostalgique d'un paysage enneigé du Massachusetts, où la poésie se mêle de fines observations, dignes d'un naturaliste, sur le changement des saisons. La contemplation de l'hiver, loin d'être morne et triste, est source d'une vitalité cachée, stimulante pour l'esprit.