Les Rives du crépuscule
L’humanité vit dans la perfection mais sa disparition est proche.
Des êtres mystérieux de l’espace ont autrefois immobilisé la Terre sur son axe : ils ont laissé derrière eux un monde diurne et un désert glacial dans la nuit perpétuelle, séparés par des régions crépusculaires. Pourtant les hommes se sont rétablis de ce qu’ils nomment « le Raid ».
Ils ne se rétabliront pas de ce qu’ils viennent d’apprendre : l’espèce est devenue stérile, vouée à l’extinction.
À moins que le dernier né d’entre eux, Clovis Marca, découvre l’impossible antidote. Peut-être dans la colonie fantôme de Titan. Peut-être auprès du mythique Orlando Sharvis, s’il vit encore, ce savant dont on dit qu’il a pratiqué des expériences démentes sur les corps et les esprits.
Pendant ce temps, la peur engendre la résignation mais elle ressuscite aussi des monstres dont l’humanité se croyait délivrée : la superstition, la tyrannie, la folie sanguinaire...
Dans ce roman étrange, eÎssif, désenchanté, Michael Moorcock témoigne une fois de plus qu’il est le grand fabuliste de la science-fiction.
Source : L'Atalante