Le cavalier chaos
• Un panorama complet de la science-fiction à travers les auteurs, les écoles et les genres qui ont renouvelé son histoire.
• Chaque volume offre un choix de nouvelles majeures, souvent inédites en français.
• Les auteurs et les textes sont présentés par les meilleurs spécialistes. Entrez dans le Grand temple de la S.F. et trouvez l'état de grâce. Vous n'êtes pas près d'en revenir.
Michael Moorcock, c'est une légende. Il publie son premier fanzine à douze ans. A dix-huit ans, il est rédacteur en chef d'un magazine d'aventures. Il joue de la guitare dans divers groupes rock. Ecrivain supérieurement doué, il pastiche Conrad dans Le Navire des glaces, Wells dans Le Seigneur des airs, et James Bond dans le cycle de Jerry Cornelius, l'assassin anglais, qui survole les horreurs de ce temps avec un détachement cynique. Faute de pouvoir arrêter l'entropie en marche, ce personnage prend le parti de la chevaucher tant bien que mal. Elric, Hawkmonn, Corum, Eredosë sont des projections du même antihéros — l'Eternel Champion — dans un univers de fantasy déstabilisé par celle que Moorcock lui-même livré à la tête de la revue New Worlds et de la S-F moderne, marquant Ballard, Aldiss et Spinrad avant d'inspirer des auteurs de B.D. comme Moebius et Druillet. Un talent aux multiples facettes mais un seul univers décadent et baroque, une fin du monde goguenarde et bariolée. Une conscience aiguë des pouvoirs de l'imaginaire et de la magie des livres. Un prince du désordre et une force de la nature.