Le Concombre fugitif
Octave Mirbeau, son esprit aiguisé, sa verve bucolique, et son verbe magique, revient nous titiller, et ça ne peut que nous faire un peu de bien.
Les histoires, aux multiples péripéties, aux détours incongrus et aux étonnants personnages, sont dites avec appétit, en complicité avec les musiciens.
Aidé de Benjamin d'Anfray, Noé Beaucardet compose selon la musique de la voix et l'amour des mots de l'acteur-conteur Olivier Schneider. Un couple se forme entre le théâtre (ou le conte) et la musique.
Hortus, Clément, Loqueteux, le petit âne, jusqu'à la moindre des fleurs, belle et magique, apparaissent, parfois soudainement, parfois étrangement, souvent pour en rire, parfois pour en trembler, toujours pour partager un point de vu différent, contestataire, et ironique sur la société, et questionner notre lien à la nature.