La faute de l'ancêtre
Au temps des Mille et une nuits, Haroun el-Poussah est le calife bien-aimé de Bagdad, et Iznogoud son dévoué vizir. Iznogoud est assisté de Dilat Laraht, son homme à tout faire. Iznogoud a une idée fixe : « devenir calife à la place du calife ! » Si le calife est débonnaire, Iznogoud est un concentré de cruauté et d'égoïsme. Chacune de ses tentatives pour destituer le calife se solde irrémédiablement par une catastrophe l'expédiant dans une situation inextricable, ce qui n'empêche pas de le retrouver dans ses fonctions comme si de rien n'était à l'épisode suivant. Le calife, quant à lui, ne se rend jamais compte de rien. Le contraste entre ces deux personnages ainsi que la malchance du vizir dans l'exécution de ses complots machiavéliques et retors sont les principaux ressorts comiques de la série. En outre, on retrouve dans Iznogoud la « patte » de Goscinny, mélange de références culturelles et historiques décalées (notamment les maires du palais et les rois fainéants), de jeux de mots sur les noms des personnages, et de multiples calembours.