Il ne m'est Paris que d'Elsa
A l'égal de Baudelaire, Aragon sera toujours l'un des plus grands poètes de Paris. Des proses éblouissantes du Paysan de Paris à La Semaine sainte, des Beaux Quartiers à En étrange pays dans mon pays lui-même, il n'a cessé de chanter une ville que ses amis surréalistes prenaient pour décor de leurs rêves, un " Paris qui n'est Paris qu'arrachant ses pavés ".
Mais au cœur de cette ville, il y a, pour Aragon, l'image de la femme aimée, Elsa ; et, lorsque le poète écrit : " Arrachez-moi le cœur vous y verrez Paris ", nous comprenons, bien sûr : " Il ne m'est Paris que d'Elsa ".
Seghers 4e de couverture
Le présent ouvrage rassemble les plus beaux poèmes d'Aragon consacrés à Paris. Enrichi de documents iconographiques rarement publiés et d'une postface de Sylvie Servoise, il est une invitation à déambuler dans l'histoire d'une ville écrite aux portes de la légende.