Ce parc dont nous sommes les statues
Les héros de ces dix nouvelles sont tous, d’une manière ou une autre, arrachés à leur vie tristement prévisible pour être soudain propulsés dans l’ailleurs.
Le mari adultère de « C’était écrit » est kidnappé lors d’un braquage dans la bijouterie où il était en train d’acheter un cadeau à sa femme pour se faire pardonner son infidélité.
Dans « Photo-mystère », un veuf gagne un soir dans un stand forain une carte postale "de charme" qui s'avère représenter son épouse morte vingt ans auparavant.
Le marchand de chaussures désabusé de« Oh Bigdata! » se voit assigner par une base de données omnipotente une nouvelle destinée.
Avec le protagoniste d'« Ego, Ariel et moi », on découvre qu'il est possible de se procurer un double de soi-même, avec qui il faudra composer.
Dans « Résidence dernière », deux jeunes écrivains idéalistes sont confrontés au mystère effrayant de la postérité littéraire.
D’une inquiétante étrangeté et d’une formidable inventivité, ces histoires d’évasion tour à tour féériques et magiques nous transportent dans d’autres vies que les nôtres.