Café irlandais
Vieil amoureux du théâtre, l'auteur "des chroniques martiennes" a basculé de l'autre côté de la barrière pour nous offrir quatre petits chefs-d’œuvre.
Quatre pièces en un acte. Pour toutes, le même décor : l'Irlande. Mais bien que l'on retrouve dans chacune de ces pièces les mêmes personnages, elles ont leur caractère propre, leur indépendance.
La clé du ressort dramatique tient dans ces seuls mots : "les irlandais inspirent mais n'expirent jamais : ils parlent".
Leur univers est fermé à quiconque ne veut pas admettre ces trois religions nationales : la religion du pub, la religion du cinéma, et la religion catholique.
Et si les irlandais peuvent rire ici et nous faire rire de ce qui devrait peut-être les faire pleurer c'est parce que l'humour bradburien est toujours au premier plan.