1000 dessous. Histoire de la lingerie
Le piège de Vénus.
Les dessous féminins sont avant tout des "supports de rêve". Ils possèdent sur la libido un étrange pouvoir. Ils sont à la fois la pièce maîtresse de l'art du déshabillé savant et sa formule magique. Le sexe, en effet, n'est rien sans la parure, sans la séduction de l'interdit.
Depuis les débuts de la civilisation, les dessous féminins ont existé et ont accompagné l'histoire de l'humanité. Tantôt ils se cachent, tantôt ils prolifèrent, selon les périodes fastes ou les périodes troublées. Hypocritement, on a fait régulièrement appel à la protection qu'ils sont supposés apporter et à l'hygiène qu'ils n'assurent pas forcément pour en justifier l'usage. En réalité, ce que l'on préférait passer sous silence, c'est que cette "seconde peau", ce "piège de Vénus" répond le plus souvent à l'érotisme le plus pervers, brutal ou subtil selon les époques, assouvissant ainsi les fantasmes, aussi bien de celles qui ont choisi de porter ces engins diaboliques, que de ceux qui les découvrent avec émotion.
Rubans, jupons, corsets, pantalons, soutiens-gorge, petites culottes ont participé tour à tour à cette ronde mystérieuse qui a toujours uni l'homme à la féminité.