Vivre : Traité du désespoir et de la béatitude
Voici la suite - et la fin - du Mythe d'Icare.
Après le moi, la politique et l'art, la morale et la métaphysique s'y trouvent abordées. Icare se sauve en se perdant : le monde est le ciel, et il n'y en a pas d'autre. Le tout constitue une éthique ou, comme on voudra, une philosophie. Un système ? Surtout pas. Aucun philosophe n'est Dieu, ni ne peut l'être (puisque Dieu n'existe pas) et c'est pourquoi il faut laisser la pensée à sa solitude, et la solitude à ses risques. Non un système, donc, mais une sagesse, pour essayer de vivre - désespérément et joyeusement - cela seul, m'a-t-il semblé, qui en valait la peine : tout.