Un printemps d'Italie
Alors que la seconde guerre mondiale entre en 1944 dans sa phase décisive, l'aviateur Jacques Sainte-Rose est blessé dans un raid au-dessus de la zone italienne encore aux mains des Allemands
. Il est recueilli, caché, soigné, conduit à Rome où il compte retrouver son camarade de combat Bourgoin avec qui il doit traverser les lignes ennemies pour rejoindre les unités alliées en Italie du Sud dès qu'il sera guéri.
La Marchesa Vitti et son fils Luigi Pavone lui donnent asile dans leur palazzo. Le séjour serait agréable sans la femme de Luigi, Sandra, très belle mais névrosée, qui se jette à sa tête.
Trahir la confiance de son hôte ne plaît guère à Jacques et de s'y être laissé entraîner l'irrite. Il précipite donc sa visite au vieux sculpteur Filangeri qui héberge son compagnon : trop tard, Bourgoin est parti. Il devra attendre le retour du passeur, Luca. Deux, trois semaines, c'est long.
Tout peut arriver au réseau qui l’aide et Sandra est dangereuse à cause de son instabilité. Pourtant, le péril vient d’ailleurs et c’est Filangri qui en fera les frais, avec son chef-d’œuvre, la sculpture inspirée d'une jeune résistante employée à Radio-Rome pour qui Jacques sent son cœur vibrer, car aucun des protagonistes ne peut s'empêcher de poursuivre sa quête de bonheur en dépit des heures hors série qu'ils vivent - et c'est ce qui donne son pathétique et son originalité à ce Printemps d’Italie.
Source : Le Livre de Poche, LGF