Un policeman

Didier Decoin

Un policeman
224 pages
Popularité
Popularité du livre : faible
Notes
Note globale
★★★★★
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3.51
Note personnelle
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La famille biblique de Didier Decoin s'agrandit. Après Abraham de Brooklyn (Prix des libraires 1973) et à travers la grande décadence grecque évoquée dans Ceux qui vont s'aimer, resurgit Jonas, le bobby obstiné d'Un policeman.

Ce jeune auteur organise son orchestration subtile et nuancée autour des problèmes du mal, de l'amour, du bonheur, et de la mort.

Aujourd'hui, c'est sous une forme foisonnante-et policière que Didier Decoin rejoint et illustre la thématique de ses romans. Jonas, à la fin de sa carrière, sent confusément qu'il n'a, pas réussi sa vie et tente de justifier ses sentiments les plus intimes. Un jour, il aperçoit un homme au manteau en poil de chameau qui bouscule un petit vendeur de journaux et lui prend un numéro sans le payer. Aussitôt, à cause de cet acte un peu dérisoire et qui le blesse, Jonas va entreprendre la plus déroutante et la plus étrange pérégrination pour retrouver cet homme pressé. A l'aide d'une prostituée humble et rusée, Shirley, il va poursuivre une interminable course autour de cette baleine échouée qu'est la Grande-Bretagne. Il rencontrera toutes sortes de gens, surtout des enfants, pour arriver à ses fins dans un château démodé et historique où...

Mais, la fin, nous ne la dirons pas. Contentons-nous de savoir que pour Didier Decoin le plus petit acte peut engendrer des catastrophes : « Le mal court », disait Audiberti. Ici, le mal peut être enfermé dans une goutte d'eau et briller de mille façons.

Source : Le Livre de Poche, LGF

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