Trois sardines sur un banc
Comme de vieux papys assis sur un banc, trois sardines rêvent. Elles ne refont pas le monde mais en font le tour avec des mots et des images. Les « Il paraît que » et « il paraît même » se succèdent.
C’est à la fois délirant et subtil. A chaque fois, il y a quelque chose de sensé dans ce qui est formulé. Ainsi la Deuxième sardine, qui aimerait voler dans les nuages, confie à ses voisines : « Il paraît que de là-haut, tout le monde ressemble à une fourmi ».
Pas folle la guêpe ! Et même que les jours de grand vent, « on peut y croiser des cerfs volant ». De la taille d’une boîte de sardines, ce petit livre fait penser à l’univers de Jules Verne par ses illustrations raffinées qui nous renvoient à un siècle passé.
L’auteur nous régale avec les mots, les expressions et des histoires de fous, pas si fous.