Temps blancs
Il y a la Cité. Au coeur, les Ordinateurs centraux, qui contrôlent le temps et les gens. Il y a la Périphérie, domaine en ruine des Mutants, oscillant entre deux temps.
Et il y a la Campagne, légende pour les citoyens, rêve pour les Mutants, réalité glaciale pour les autres. Car le froid polaire étend inexorablement ses tentacules de givre — repoussés sans cesse par les ordinateurs de la Cité. Il y a le temps qui se détraque, des projets qui s'écroulent et des rêves qui naissent. Il y a la vie programmée de la Cité, sauvage de la Périphérie, végétative de la Campagne. Il y a l'espoir enfin — l'espoir de temps meilleurs au milieu du chaos, l'espoir de survivre aux loups blancs, l'espoir de connaître une parcelle de réalité.