Surtout ne prends pas froid
Esther, 10 ans, aime très fort son papa. Alors elle lui écrit du camp de Pithiviers où elle est internée, cet été 1942.
Elle lui raconte ses gros chagrins et ses petites joies, avec cette flamme de l'enfance que la folie des adultes n'a pas réussi à éteindre.
Même séparée de ses parents, Esther a confiance, elle est persuadée qu'elle pourra les retrouver...
Et si pour cela il faut prendre le train pour l'est, pour Pitchipoï, ce mystérieux pays où vont les déportés, elle le prendra.