Surclassement
Trois nouvelles (Surclassement, Chère Madeleine, Parfois il neige en avril) écrites au vitriol, avec des personnages médiocres et détestables prêts à plonger dans le fait divers. Pascal Garnier décrit l’humanité dans toute sa petitesse et sa déchéance, une humanité réduite, où la chair désirable des femmes se transforme en morceaux de viande flasque, les chevelures bouclées en « mise en plis ridicule comme une casserole de coquillettes renversées », où l’on respire « le prout sous les draps, le mousseux éventé, le filtre en liège barbouillé de rouge à lèvres, la serviette mouillée, le dedans...