Quand les petites filles s'appelaient Sarah
Devenu photographe dans le vent, le narrateur Vito Farfali retourne dans son quartier natal, la Bastille, et y achète un atelier désaffecté. Sa petite Italie a bien changé : une « faune incroyable » l'habite, le restaurant de son père a disparu et, pour comble de malheur, à la place de son loft squattérisé par un marabout sénégalais et ses deux épouses, on va construire l'opéra de la Bastille ! Mais Forlani/Farfali est en verve et c'est avec un humour irrésistible qu'il décrit la destruction d'un quartier et l'expulsion de ses habitants pittoresques, réservant toute sa tendresse à la petite Djamila et à une certaine Sarah, l'amour de son enfance jamais oublié.