Portes ouvertes
Portes ouvertes prend comme point de départ un fait divers sous le fascisme. Nous sommes en 1937. À Palerme, un homme est jugé pour trois crimes commis dans la même journée. [...] D'un côté, le convoi des « volontaires» pour Franco. De l'autre, l'échafaud qui attend l'accusé, dont le plus grand crime est sans doute de compter parmi ses trois victimes un des représentants du fascisme palermitain. Deux visages hideux du pouvoir. L'État envoie à la mort. L'Etat commet des assassinats légaux. [...] Comme l'adjoint dans Le Chevalier et la Mort, [...] le petit juge de Portes ouvertes dénonce, résiste, lave le linge sale sur la place, dessille les yeux, refuse le silence (de prudence ou de désistement) et enseigne que la vérité est exigible de l'homme. - Linda Lê. (Texte intégral)