Refusant le mal, le christianisme des Bons Hommes refusait d'utiliser les moyens du mal : force, violence, coercition, mensonge, tromperie. Dans sa volonté de n'employer d'autres armes que celles de l'Evangile, il ne chercha qu'à se conformer au modèle de l'Eglise de Dieu, inlassablement en butte aux attaques de l'Eglise du monde qui utilisait, quant à elle, les moyens du monde. C'est donc logique cathare qu'en ce monde, en ce combat aux armes inégales, ce fut l'Eglise du monde qui fut la plus forte. Utopie de la non-violence et de l'objection de conscience, brisée contre les ârois méyalliques du mauvais vouloir et de la guerre, broyée par les tenailles d'une société de la persécution.

Il y a deux Eglises, l'une fuit et pardonne, l'autre possède et écorche prêchait le Bon Homme Pierre Authié.

Sortirons-nous jamais de la logique des deux Eglises?