Perdre pied
Tous les chemins mènent à la mer. Sur cette plage du Nord, un peintre a posé son chevalet. Il peint le ciel changeant, les silhouettes en vacances. Mais voici qu'un cheval fou fend l'espace et révèle à chacun sa part de rêve et de souffrance. Résidents ou locataires, qu'on ait cinq ou soixante-quinze ans, il arrive qu'on perde pied : on se pose les questions vitales et on cherche un écho près des autres. Le jeune homme en fauteuil roulant écoute l'adolescente en mal de père ; une famille nombreuse joue non loin d'une femme esseulée ; un couple savoure la joie de vieillir ensemble. Les solitudes sont avides d'attention, de tendresse et d'apaisement. Mais comment reprendre pied lorsque la vague trop forte a bousculé le fragile équilibre ? Dans ce roman, l'auteur de Célébration du quotidien poursuit son exploration des visages et des paysages, des choses de la vie, en quête de l'essentiel sous les apparences.