On ne badine pas avec l'amour - Fantasio
Commentaire :
- On ne badine pas avec l'amour :
On siffle sa première pièce ? Musset s'en moque, il publiera les autres pour son plaisir, insouciant d'aucune règle, sauf celle de ses caprices et de sa fantaisie douloureuse et si légère. Ce sera son " spectacle dans un fauteuil ". c'est pourquoi on ne cessera jamais de jouer ses comédies et proverbes. Dans quel rêve, quel château, quel parc mélancolique sommes-nous ? Le jeune seigneur Perdican devrait y épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d'aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l'amour, connaît le dépit, la jalousie, l'égoïsme de la passion. Autour d'eux, s'agitent des personnages fantoches d'une cocasserie irrésistible. Dans ce théâtre féérique, on se croise, on se déchire, on s'ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu'à en mourir. Comme dans la vie.
- Fantasio :
Fantasio, un jeune bourgeois endetté qui cherche à fuir ses créanciers, entre comme bouffon à la cour de Bavière. Sous le masque de l'amuseur grotesque, il y fait figure de sage en dénonçant les contraintes de la société, de la politique, et en réclamant pour la princesse Elsbeth le droit au bonheur et à l'amour. Avec Fantasio. Musset a créé un personnage tenant à la fois du valet de comédie et du héros romantique, qui a " le mois de mai sur les joues " et " le mois de janvier dans le c?ur ".