Métro pour l'enfer
Un violoncelliste, deuxième classe de l'armée française de surcroît, rencontre dans le métro une jeune fille qu'il aima jadis et qui mourut.
Ses joues sont blêmes, ses paupières d'argent, ses doigts glacés. Elle lui dérobe ses lèvres bleues mais l'entraîne dans la dernière rame, au-delà de la dernière station.
Mille légendes n'attestent-elles pas l'existence d'un monde souterrain qui, de temps en temps, entre en communication avec le nôtre ?
Mais depuis le Moyen Âge, l'entonnoir infernal que Dante, seul parmi les vivants, visita, s'est modernisé. C'est maintenant un enfer technique... Jusqu'au jour apocalyptique de la révolte des morts !
Cet ouvrage a obtenu le prix Jules Verne en 1963.
Vladimir Volkoff est né d'un père et d'une mère russes blancs, réfugiés en France.
Licencié ès lettres puis, plus tard (1974), docteur en philosophie, il a servi en Algérie (1957-1962) et sortira lieutenant. Professeur, il publiera divers ouvrages.
Installé aux États-Unis, ce quadragénaire n'a été vraiment découvert qu'à la publication, en 1979, du Retournement, ouvrage qui reçoit un magistral accueil. Volkoff vient de publier une tétralogie romanesque sous le titre les Humeurs de la mer.