Les poètes sont des monstres
Dans la rue, des milliards de secrétaires. Leurs doigts tapent sur le crâne des lettres plus vite que le pic-vert sur l’écorce de l’arbre. L’irréel est notre passion et elle est sinistre. Il faut à l’amour des lèvres réelles avec des mots réels qui en sortent, vibrant comme le brin d’herbe aux dents du berger.