Les modèles archétypiques dans les contes de fées
Nos lecteurs savent la place de choix que l'étude psychologique des contes de fées tient dans l'œuvre si riche et si variée de Marie-Louise von Franz.
Dans le présent et septième livre sur les contes, l'auteur interprète des récits de différents pays : Danemark, Espagne, Chine, France, Afrique et Allemagne. Mais laissons-lui la parole : " Ce livre est un ensemble de contes de fées que j'ai présenté dans une série de cours, en 1974, à l'Institut C. G. Jung de Zurich.
[...] Mon intention était de montrer leur diversité, mais aussi la similitude de leurs tendances sous-jacentes, afin que l'on puisse apprécier ce qui, en eux, est caractéristique de la nationalité ou de la race et ce qui est commun à toutes les civilisations et à tous les êtres humains.
Je désirais montrer aussi comment la méthode d'interprétation de Jung du matériel imaginaire archétypique pouvait s'appliquer à ces divers contes. " En compensant et en corrigeant l'unilatéralité de la mentalité collective dominante de leur lieu d'origine, les contes jouent un rôle semblable à celui des rêves pour l'individu.