Le silence des abeilles
Pourquoi les abeilles dépérissent-elles ? Parce qu’on les empoisonne ? Parce qu’on les prend pour des vaches à miel ou à venin ? Les scientifiques cherchent des réponses. Fasciné par les abeilles, apiculteur, Sid essaie de comprendre cette évolution inquiétante. Né au début des années 1980, il est le fils unique et abandonné d’ex-soixante-huitards – engeance qu’il abhorre. Il déteste aussi son prénom, Siddhârta, qui lui a valu de se faire appeler Sida à l’école. Livré à lui-même depuis sa naissance, il ne sait pas trop à quel monde il appartient. C’est pourquoi il les essaie tous : celui que propose le Forum de Davos, celui des sages apiculteurs, celui des nostalgiques néo-nazis, jusqu’à celui de la nouvelle mondialité nomade que lui propose une étrange téléphoniste japonaise. Dans un pays où coulent le miel et le chocolat au lait, sur une planète où les humains ne pourront survivre sans les abeilles, Le Silence des abeilles est le roman d’apprentissage d’une certaine jeunesse.
Comme le précédent roman de Daniel de Roulet, (Kamikaze Mozart, publié chez Buchet/Chastel), Le Silence des abeilles fait partie de cette « comédie humaine » que l’auteur compose depuis des années. Les personnages, les destins et les thèmes se croisent pour raconter l’histoire mouvementée des hommes de ce siècle.