Le repos de l'équipage
Le terrain était vide et obscur. Dans les nefs des hangars, qui poussaient au fond de la nuit comme des végétations
fabuleuses, les avions reposaient après leur dur travail. Ils avaient, tout le long du jour, depuis l'aube précoce jusqu'aux dernières clartés du soir, mené sur les lignes des hommes casqués de cuir, aux yeux vigilants et dont les mains ne quittaient point les crosses des mitrailleuses.
Incipit du roman.