Maître du domaine de Rocheveyre, Baptiste Mercœur est de ces vieux paysans pour lesquels, de toute éternité, " la terre ne ment pas ". Alexandre et Germain, ses fils, ont hérité de ce rêve de prospérité et de ces douze hectares de blé, de tabac et de maïs, sans compter les bovins et un peu de vigne.

Si la propriété a survécu à la catastrophe humaine de 14-18, elle peut affronter les décennies qui vont suivre, dans cette campagne corrézienne qui se dépeuple et subit une mutation saisissante annonçant la fin de la société rurale.

Grâce à la ténacité de ses hommes, Rocheveyre peut résister, innover, rajeunir. Défier les banquiers, les coopératives, les réglementations.