La vraie vie
Quand la maladie mettra sur toi son grappin, toi qui me lis, qui que tu sois, ignare ou fin lettré, à ce moment pense à Dufourt. Quand tu sonderas ce qui, pour toi, ne fut que mots : cancer, paralysie, étouffement, et, de toutes les afflictions la plus commune, la plus étrange, la plus poignante, la vieillesse, ne désespère pas ! N'appelle, ni n'attends le secours du ciel ! Relève la tête et sache que, grâce à la maladie avec ses tisanes, ses angoisses, ses piqûres qui perceront ton cuir, une vie nouvelle t'est réservée ; et sache aussi que celui qui t'assistera jusqu'au bout, quel qu'il soit, est à l'image de celui qui conte l'histoire de Dufourt. Amen. La Vraie vie, épigraphe.