La pornocratie
La pornocratie, ou Les femmes dans les temps modernes / par P.-J. Proudhon
Date de l'édition originale : 1875
Sujet de l'ouvrage : Femmes
Collection : Oeuvres posthumes de P.-J. Proudhon
Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
Proudhon expose dans cet ouvrage sa conception du rôle des femmes dans la société, très loin de ce qu'en pense nombre de ses contemporains :
Pour la féministe libertaire, Hélène Hernandez : « les idées de Pierre-Joseph Proudhon qui apparaît non seulement misogyne mais stupide et odieux sur la question des femmes, dans un siècle certes empreint de morale victorienne, mais qui cherchait en France peu à peu à scolariser ses filles. Dans La Pornocratie ou les femmes dans les temps modernes, nous avons droit à quelques florilèges : « La femme ne peut être que ménagère ou courtisane», « La femme est un joli animal, mais c’est un animal. Elle est avide de baisers comme la chèvre de sel », « Il faut absolument qu’un mari impose le respect à sa femme, et pour cela tous les moyens lui sont donnés : il a la force, la prévoyance, le travail, l’industrie. En aucune de ces choses, la femme ne saurait l’égaler. Le cœur de l’homme doit être plein de volupté de commander chez lui. Sans cela, l’homme disparaît ».
Daniel Guérin (communiste libertaire et fondateur, avec entre autres Christine Delphy et Françoise d'Eaubonne, du Front homosexuel d'action révolutionnaire) en livre une critique acerbe dans son texte Proudhon, un refoulé sexuel