La passion selon saint Jules
Une histoire d'amour et de mort à trois dans un Paris bourgeois, enchevêtré dans ses affaires de coeur, de textile et de famille.
Une passion fond comme un oiseau de proie sur des êtres qui s'étaient crus sages et hors d'atteinte, emporte tout sur son passage, mémoire et ressentiment, courage et bonne foi:
Les lieux d'asile deviennent des lieux du crime, les grand-mères dénoncent, les maris jouent avec le silence et les silencieux, les baisers refroidissent sur les lèvres à l'aube...
Il ne reste plus qu'un affreux malentendu, du désespoir, un bout de corde qui pend à des barreaux, une lettre à déchiffrer, un dénouement qui nous fait aimer les personnages jusqu'au bout.
Quand on se prend pour un Roméo, on devient facilement un Jules.
Quand on est Geneviève Dormann, romancière de haut vol, on sait qu'écrire "c'est raisonner sur l'eÎption".
On n'oubliera pas Marie, l'héroïne, aimée par des jaloux incertains et qui n'a pas la « duperie de laisser passer la vie sans vivre ».
Marie qui avait compris que le temps presse d'aimer.
Source : Le Livre de Poche, LGF