La Fleur et la souris
Le tremblement de terre a renversé les choses. L’amour naît en hiver pour mourir au printemps. Le même tremblement de terre a souligné les causes d’une nouvelle éducation sentimentale éclose du désordre du temps. La Fleur et la Souris, roman immobile, porte en lui des baisers à la neige, des aveux de verglas. Ses plaintes ensoleillées montrent le seul hiver qui est celui du cœur.
Partant du principe du roman des collections populaires, je me suis fixé comme but leur source : le couple au long des grilles de jardin, la nuit noire de péchés à l’affût, les parents qui attendent, le “Que fais-tu dimanche ?”.
J’y ai trouvé un torrent. Écoutez-le battre les murs, battre nos murs. Ce roman d’amour vous l’avez vécu.
Roman “multibiographique”, petites “Fleur et Souris”, je vous embrasse bien fort. Il y aura toujours des coucous. La mitrailleuse n’est pas pour eux. »
R. F.