La Citoyenne
Frédérique Hébrard n'a pas eu une enfance ordinaire. Les amis de ses parents s'appelaient Paulhan, Gide ou Malraux, et parlaient de guerre en Espagne, de liberté, d'espoir... Très jeune, elle sut à quoi servait un intellectuel de gauche : à ce que les ouvriers soient contents. Et quand les ouvriers étaient contents, les intellectuels l'étaient aussi et c'est ainsi qu'on faisait chanter les lendemains...
Le monde a vieilli. La petite fille du Front populaire a grandi. Elle sait maintenant que les lendemains ne chantent pas toujours. Elle a l'âge où l'on se souvient, où l'on compare, où l'on fait le point. Mai 36, Mai 81... Droite, Gauche... Refusant le carcan et le confort des étiquettes, Frédérique Hébrard a choisi la nuance. C'est-à-dire la France…
Source : J'ai Lu